• publié le 9 janvier 2017
Les échos d’une formation générale  Bafa-Facel

Stagiaires, formateurs, aumônier… 3 façons de vivre cette formation, mais un seul objectif : apprendre à éduquer.

40 stagiaires, 1 directeur, 4 formateurs, 1 aumônier se sont retrouvés pendant les vacances de Noël au GAC (patronage des Religieux de Saint Vincent de Paul dans le 18ème arrondissement) pour 8 jours de formation générale organisée pour la Facel par Familles Rurales 77.

Le point de vue des stagiaires

Certains stagiaires ont déjà une longue expérience des « Patro ».

«J’ai fréquenté le Patro  en tant que jeune pendant  7 ans et depuis 4 ans je suis aide-animateur. Pour moi, cette formation est la continuité naturelle de ce que je vis dans mon  patronage » nous dit Quentin.

Léna a conscience de ce que le Patro lui a apporté  sur le plan humain comme sur le plan spirituel : « s’il n’y avait pas eu de patro, je ne serais pas ce que je suis »

Et ils veulent tous à leur façon rendre ce qu’ils ont reçu en acquérant cette compétence et ces connaissances qui feront d’eux de bons animateurs.

 

Pour d’autres, c’est une découverte de l’animation.

« J’ai le gout d’aller plus loin, de découvrir sur le terrain ce qu’est l’animation et de découvrir la richesse de l’éducation ». François-Xavier

Boris, lui, apprécie particulièrement  les échanges sur des expériences très différentes les unes des autres.

Un sujet  tout particulièrement développé dans ces stages et apprécié des stagiaires : les apports théoriques ou pratiques sur l’éducation.
Tous mesurent l’importance de l’objectif éducatif derrière chaque animation (jeux, chants, veillées…) proposée par l’animateur  aux enfants.
Être animateur, ce n’est pas juste amuser les enfants et leur faire passer un bon moment, c’est avant tout chercher à développer leurs compétences, les valoriser, les faire grandir.

Quentin  avoue que cette formation lui permet de passer du statut de : « jouer à l’animateur» à « être animateur »

Une autre découverte, celle de l’importance de la réglementation qui  permet d’assurer la sécurité de l’enfant.

 

Le point de vue des formateurs

Les formateurs  sont heureux d’encadrer ces stagiaires qui, pour la plupart, ont déjà beaucoup d’expérience sur le terrain. Tous sont réactifs, participent beaucoup, se mettent même quelquefois trop en situation de jeu réel ! L’expérience déjà acquise par les stagiaires permet des échanges très intéressants sur l’aspect éducatif de l’animation.

Priscilla, formatrice et directrice d’accueil de loisirs : « j’apprécie  de voir en 8 jours la progression d’un jeune, c’est plus visible que sur 14 mercredis de stage pratique. Etre formateur, c’est pouvoir accompagner le jeune dans sa formation avant même qu’il arrive sur le terrain »

 

Le point de vue de l’aumônier

Le père Papet (formé à l’école du patronage du GAC dont il est maintenant président) explique le rôle d’un aumônier dans une formation Bafa. Lui-même préfère être aumônier plutôt que formateur.
Cela lui permet de ne pas porter de jugement sur le jeune en formation et poser ainsi sur lui un regard libre.  Il est là pour accompagner les jeunes : il reçoit en entretien individuel chaque jeune, il déjeune  avec le groupe des stagiaires et formateurs.
Il participe enfin  aux temps de partage qui ont lieu en dehors des temps réglementaires de BAFA et qui permettent d’apprendre à animer un temps spi ou une messe, apprendre à faire chanter les enfants ou chanter avec eux, aider les servants de messe.

 

Entre les enseignements théoriques, les échanges entre les stagiaires qui leur permettent de partager leur expérience, les mises en pratique des situations de jeu ou les saynètes de gestion de conflits, tous repartent épuisés mais heureux :

  • les stagiaires, d’avoir acquis tant de compétences et de connaissances.
  • les formateurs d’avoir partagé et transmis leur passion de l’animation.

La conclusion d’Abanoub, stagiaire épanoui : « je ne pensais pas que je serais si heureux chaque matin de venir au stage ».

 

 

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