Les accueils de loisirs et patronages du diocèse de Paris ont accueilli pendant les vacances de printemps une vingtaine d’enfants réfugiés. Si la démarche était initiée au départ pour les enfants ukrainiens, elle s’est élargie ensuite à d’autres nationalités.
L’objectif était d’offrir des temps de loisirs à des enfants malmenés par les conditions de vie dans leur pays. Ainsi des enfants d’Ukraine, du Mali, d’Afghanistan, ou encore du Salvador, du Pérou, d’Éthiopie ont profité des joies des vacances à Paris, voire pour certains de séjours.
Cet accueil fut très profitable et très enrichissant pour tous selon les directeurs.
Si parfois la difficulté de la langue empêchait une communication fluide, les enfants savaient tout de suite lever cette barrière grâce aux jeux ou à leur spontanéité. Les applications de traduction ont également facilité la tâche. Les enfants se sont tous bien intégrés.
Ce temps de rencontre avec des réfugiés a permis aux familles françaises (enfants et parents) de se rendre compte de la réalité de la guerre ou des conditions de vie difficile d’une manière beaucoup plus concrète qu’à travers les médias. Les parents des enfants inscrits à l’année ont bien participé et ont apporté à tour de rôle les repas des enfants réfugiés pendant les deux semaines de vacances.
Finalement, il y avait plus de places proposées que d’enfants accueillis car nous avons été confrontés à la difficulté de joindre ces familles de réfugiés. Néanmoins beaucoup d’associations sont prêtes à renouveler l’expérience en anticipant peut-être un peu plus pour trouver d’autres moyens pour entrer en contact avec ces familles réfugiées.